Enseigne de vaisseau de 2e classe de réserve
Entrepreneuse / Consultante en communication
À l'occasion de la Journée du Marin 2021, rencontrez Hélène, enseigne de vaisseau de 2e classe de la Marine nationale, réserviste au sein du bureau communication et notoriété du Secrétariat général de la Garde nationale (SGGN) et consultante en communication à son compte dans le civil. Interview.
Présentez-vous :
Je suis l’Enseigne de vaisseau de 2e classe Hélène, réserviste au bureau communication et notoriété du Secrétariat général de la Garde nationale (SGGN).
Dans le civil ?
Au quotidien, je suis consultante en communication à mon compte et heureuse de contribuer à la valorisation des acteurs et missions des organisations qui me font confiance. Je suis également très investie au sein de l’association des Jeunes IHEDN (Institut des Hautes études de défense nationale) dont je suis membre du comité directeur et pour laquelle j’assure actuellement la fonction de responsable de la communication. Vous l’aurez compris, les mots et les images ont pour moi un sens et les décrypter, tout autant que les manier avec précision est une véritable passion !
Devenir réserviste ?
À la rentrée 2018, après plusieurs mois de réflexion, j’ai décidé de mettre mes compétences en communication au service de nos armées. C’est la soif de servir qui a principalement motivé ma démarche. Je suis par ailleurs sensibilisée à la question militaire depuis mon plus jeune âge. Celle-ci représente pour moi un socle de valeurs telles que l’abnégation, la détermination, le sens du devoir et du sacrifice mais aussi et surtout la cohésion. En outre, rentrer dans la réserve opérationnelle représentait un nouveau défi, une manière de sortir de ma zone de confort, en m’adaptant à de nouveaux codes, notamment en faisant l’expérience de la hiérarchie militaire. Enfin, la fierté de porter l’uniforme et la responsabilité qui en découle étaient également une grande source de motivation. Aujourd’hui, j’ai l’honneur de servir dans la Marine nationale.
Le double statut ?
Je vis ce double statut comme une expérience très enrichissante. Mon engagement dans la réserve opérationnelle au sein du SGGN m’offre une véritable expérience en gestion de projets. J’ai l’opportunité de travailler en équipe, de mener des réflexions pour valoriser les différentes composantes des réserves et de m’épanouir dans des activités particulièrement stimulantes ! Il me permet par ailleurs de poursuivre le développement de mon expertise autour des questions de communication. Finalement, mon engagement en tant que réserviste nourrit la mission que je me suis donnée au quotidien : valoriser et faire rayonner !
Votre engagement :
Depuis deux ans et demi maintenant en tant que réserviste, je contribue, à mon niveau, à la valorisation des réserves, des réservistes et de leurs missions. Notre rôle est d’expliquer le sens de l’engagement et de témoigner de l’enthousiasme des hommes et des femmes qui composent la réserve dans la réalisation de leur mission. En définitive, mon engagement est une réelle source d’épanouissement personnel.
Un atout en entreprise ?
Indépendante, mon regard ne peut être objectif ! En tout état de cause, je pense effectivement qu’être réserviste constitue un atout pour l’entreprise puisque cette dernière a en face d’elle une personne engagée, volontaire, soucieuse du travail bien fait et capable de s’adapter dans des contextes parfois contraints. Je pense enfin que le réserviste est en mesure de proposer un savoir-être et des savoir-faire tout à fait utiles à l’entreprise tels que le leadership, la discipline ou encore la fiabilité. C’est un partenariat gagnant-gagnant en quelque sorte !
Rejoindre la Garde nationale :
À mon sens, la Garde nationale incarne l’engagement. C’est un label qui réunit tous les réservistes en France autour de valeurs communes et citoyennes. De par mon parcours, je dirais qu’il ne faut jamais hésiter à s’engager. D’une part, parce que l’engagement nourrit l’expérience humaine et professionnelle, d’autre part, parce que c’est un moyen de contribuer, à sa hauteur, à la vie de la Cité.
En trois mots finalement et tout est dit : “Qui ose gagne” !