Lieutenant au CIIRAA (Centre d’Instruction et d’Information des Réserves de l’Armée de l’Air)
Enseignante en Histoire-Géographie
Lieutenant Graziella, enseignante en Histoire-Géographie et réserviste au sein du CIIRAA de la base aérienne 126 Ventiseri-Solenzara en Corse : Retour sur ses divers engagements au profit des jeunes.
Depuis sa création en 2016, la Garde nationale met tout en œuvre pour faciliter l’emploi du temps de ses réservistes grâce à la signature de conventions. Celles-ci permettent, d’un commun accord, de libérer les réservistes quelques jours, afin qu’ils puissent réaliser leurs missions pour la réserve. Graziella, professeure et militaire, se confie sur l’expérience de ce double statut.
L’enseignement : une vocation
Depuis quatre années, Graziella est lieutenant réserviste au sein du CIIRAA de la base aérienne 126 Ventiseri-Solenzara en Corse. Pour la militaire, la réserve est une évidence qui coïncide avec son parcours professionnel. À 27 ans, la jeune femme est passionnée par son métier d’enseignante en Histoire-Géographie.
La professeure voit au travers de son engagement d’encadrante des FMIR (Formation Militaire Initiale du Réserviste) un moyen de véhiculer son savoir. Elle se confie sur cet engagement : « On est là pour transmettre aux jeunes qui s’engagent pour leur pays, des savoirs et des valeurs qui pourront leur être utile dans leur vie future. On essaye de trouver de nouvelles idées afin de rendre la formation plus ludique et agréable pour les participants. »
« L’armée nous pousse à nous dépasser et à donner le meilleur de nous-même. »
Pour la jeune femme, partager ses connaissances n’est pas la seule raison de son engagement. La réserve s’est révélée être un milieu de partage, où elle donne autant qu’elle reçoit : « Je prends ma mission au sein de la réserve comme un réel investissement personnel. Au sein de l’armée, on a la possibilité de découvrir des valeurs telles que le respect, la rigueur, la discipline, mais surtout un esprit d’équipe et de cohésion impressionnant. » Pour Graziella, être réserviste, c’est aussi une manière personnelle de se challenger : « L’armée nous pousse à nous dépasser et à donner le meilleur de nous-même. Pour certaines personnes, c’est un déclic qui change tout dans leur vie. Cela a été le cas pour moi. »
Grâce à une convention signée entre le Secrétariat général de la Garde nationale et l'académie de Corse, la jeune militaire peut facilement concilier son activité professionnelle avec ses missions de réserviste. En effet, son emploi du temps est construit de façon à ce qu'elle puisse se libérer facilement afin d’effectuer des jours de réserve tout au long de l’année.
Sa volonté d’enseigner s’inscrit autant dans son statut civil que militaire. Ainsi, la réserviste participe à la préparation du programme des FMIR mais aussi à l’organisation des différentes activités au sein de l’armée. La lieutenant donne également certains cours, en plus d’encadrer les stagiaires, le soir et la nuit. Si cette année de FMIR a été particulière au vu des conditions sanitaires actuelles, elle affirme que l’esprit a su rester le même : « La cohésion était d’autant plus présente et on a pu tisser des liens avec les stagiaires. Ces liens sont indispensables puisque nous les retrouvons ensuite pour une formation complémentaire. »