Directeur dans la fonction publique hospitalière
Réserviste opérationnel et CGNE
Dans cette interview, Alexandre, réserviste opérationnel au sein du Service de santé des armées, nous dévoile son quotidien en tant que correspondants-garde nationale-employeurs (CGNE) de la région Île-de-France. 3 questions, c’est parti !
Selon vous, quelles sont les enjeux de chaque partie prenante d’une convention ?
« Tout d’abord, ce qui est essentiel avant la signature d’une convention, c’est que le réserviste se sente bien, qu’il soit reconnu et soutenu par sa hiérarchie dans sa profession civile. Cela crée une cohésion en interne, et cela peut éventuellement susciter des vocations chez ses collègues. Je dirais que l’enjeu clé d’une entreprise, c’est avant tout de devenir partenaire de la défense, c’est-à-dire être associé à des réseaux et des événements, mais aussi communiquer dans son rapport social et d’activités sur ce label. Une entreprise française qui est partenaire de la défense, cela a du sens ; cela montre les valeurs citoyennes, de responsabilité sociale et d’engagement qu’elle souhaite véhiculer au sein de la société. Enfin, pour le ministère des armées, je dirais que l’essentiel est de pouvoir développer une force commune en appuyant sur ce lien armée-Nation. Un lien, animateur de réseaux et moteur de la vie économique. »
Quel est le rôle d’un CGNE ?
« Le rôle d’un CGNE sert à affermir, tisser et parfois à retisser les liens entre les armées et toutes les forces vives de la Nation. Cela consiste à faire de la prospection, avec bien entendu, des succès et des échecs. Les demandes spontanées sont, elles, plus évidentes à concrétiser. Afin de promouvoir ce dispositif de convention, j’interviens également lors de conférences sur le sujet. »
Que faites-vous dans le civil ?
« Dans le civil, je suis directeur d’établissement sanitaire, social et médico-social. C’est un métier qui exige beaucoup de polyvalence au carrefour de plusieurs spécialités et de différents publics d’usagers. Mon engagement en tant que réserviste opérationnel en rejoignant le SSA (Service de santé des armées), a tout de suite été pour moi, un moyen d’être plus utile aux intérêts publics et à l’intérêt général, jusqu’à 30 jours par an. Ce statut me permet également de partager les bonnes pratiques entre le secteur médico-social et le secteur sanitaire, notamment pendant cette crise sanitaire sans précédent.»