Les Rencontres de la Garde nationale, ouverture des JNR 2020

Un événement fédérateur

Dans cette édition inédite face aux contraintes sanitaires, le port du masque et la distanciation physique n’en ont en rien entaché la convivialité. Une centaine de personnes, parmi lesquelles, de nombreux réservistes ont répondu présents, reflétant ainsi l’importance qu’ils accordent à ces manifestations fédératrices. A leurs côtés, des chefs d’entreprises, des managers, des responsables des ressources humaines, issus aussi bien du secteur privé que du secteur public, ont également tenu à les accompagner.

C’est face à cette assemblée caractérisée par la diversité de l’écosystème de la Garde nationale que s’est exprimée le général de brigade aérienne Véronique BATUT, secrétaire générale de la Garde nationale. Son intervention a été l’occasion de dresser un premier bilan des quatre premières années de la Garde nationale et de la montée en puissance des réserves opérationnelles. Forte de cette analyse, elle a ainsi pu livrer quelques éléments de perspective quant à la Garde nationale de demain et introduire le thème de la table ronde.

De l’engagement individuel…

Mis à l’honneur, plusieurs volontaires de l’ensemble des réserves de la Garde nationale ont à leur tour pris la parole pour témoigner de leur expérience, de leur motivation et des enjeux de la conciliation entre leur activité professionnelle et leur engagement opérationnel. Etienne, volontaire de la réserve civile de la Police nationale, le lieutenant de vaisseau Arnaud, réserviste de la Marine nationale, et l’aviateur de 1re classe Antoine, réserviste de l’armée de l’Air et de l’Espace, ont notamment pu livrer leurs récits.

Le capitaine Charline, réserviste opérationnelle de la Gendarmerie nationale, est même venue témoigner accompagnée de sa responsable des ressources humaines. Pour cette dernière, la bonne conciliation entre les contraintes professionnelles et opérationnelles tient essentiellement à la communication qui peut s’installer entre le collaborateur réserviste et sa hiérarchie. 

« Être réserviste au Service de Santé des Armées, c'est une double richesse : faire de la médecine militaire et élargir le spectre actuel de (s)a vie civile » s’est par ailleurs réjoui l’aspirant médecin Isaac. 

Enfin, pour le soldat de 1re classe Romain, réserviste de l’Armée de terre, « la réserve c'est une école sur la vie, source immense de mixité sociale ».

à l’engagement collectif

La seconde partie a quant à elle été consacrée à la tenue d’une table ronde, sur le thème « De l’engagement individuel à l’engagement collectif », autour de laquelle étaient rassemblés Jean-Lou BLACHIER, vice-président délégué de la CPME, Patrice BEAL, dirigeant de l’entreprise Inorix, Xavier PAÏTARD, conseiller Défense pour la Stratégie et les Affaires Publiques chez Airbus et Jean-François ROULOT, maître de conférences en droit public à l’Université de Bourgogne

Les échanges se sont distingués par leur richesse, notamment permise par la diversité des environnements des intervenants. Par-delà la pluralité des origines professionnelles, tous s’accordent sur la valeur ajoutée qu’apporte les réservistes au sein d’une organisation. Pour Jean-François ROULOT, les « étudiants ont soif d'engagement. L'entreprise qui s'engage est gagnante. » L’emploi de réservistes est également à appréhender comme un levier de motivation et de reconnaissance à l’égard d’un collaborateur. Cela peut par ailleurs être source de performance puisque, comme le souligne Patrice BEAL, « la réserve (nous) fait découvrir des talents ».

Pour aller plus loin

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